12 octobre 2009

Le prochain mec avec une pochette Longchamp, je le tue avec l'application Shotgun de mon iPhone.

Fashion Week. Semaine d'effervescence à Paris, surtout autour du Louvre, et du Grand Palais. D'un coup, la proportion de filles sublimes de plus de 1m75 augmente de 200%, plein d'idiots armés d'appareil photos sont prêts à dégainer. D'un coup, des envies irrépressibles d'achats de magazines, parfois surfaits,apparaissent (contrairement à ce que vous croyez, j'ai une frange certes, mais je ne suis pas si superficielle que ça). Si je devais résumer cette '' semaine de la mode '' en un mot, ce serait : SABOT.

C'est la première incompréhension de la fashion week : Les Sabots Chanel. On me dit ''Sabot '', et là, le générique de Heidi se met en route dans ma tête. Oui, HEIDI. Et pas Klum hein, Heidi, la petite boulotte blonde bouboule qui court à travers des prés trop verts: l'ALLEMANDE dans toute sa splendeur légère et gracieuse. Mais à part ça, je dois reconnaître que Kaiser Karl Ô combien génialissime a réussi un coup de maître : rendre la campagne cool.

Seconde incompréhension : Les Mi-bas. MI-BAS = Grand-Mère à Varices (Et c'est sale). Ni plus, ni moins. Même si estampillés Castelbajac.


En trois, un regret : Pas de Lacroix. Une fashion week sans Lacroix, c'est comme Starsky sans Hutch, Hélène sans les garçons : il y a un truc qui cloche.


Et enfin, quatre : Marc Jacobs (pour Louis Vuitton) pas grunge du tout. Pas un clin d'oeil, pas un col trop large. Il en avait marre. On lui pardonne, c'est Marc Jacobs, et pour compenser, il a affublé les models de perruques afro roses over-size tellement over-size que les filles ressemblaient à des moutons que l'on menait à
l'abattoir. Pour faire simple, cet été, c'est kaki, beige, champêtre, poudré, mais structuré quand même. Exit les clous et les franges. En parlant de franges, toujours, vous avez sans doute remarqué la terrible invasion de cet hiver. Partout, dans la rue, sur les sacs, sur les chaussures, sur les manteaux... Jusqu'à l'overdose. J'ai presque honte de la mienne: trop de franges tuent la frange.

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