9 décembre 2009

C'est un quoi ton jean?


La première fois qu'on s'est parlés, tu portais une marinière, une jupe dont je n'arrive pas à me rappeler la couleur, bleue peut être, mais je n'arrive pas à remettre tes chaussures dans le tableau, mais je sais que tu n'étais pas pied nus. Je sais même plus si on voyait ton front ou pas, si tes cheveux étaient détachés ou non, j'étais défoncé, et je crois que j'avais vraiment très envie de t'embrasser, mais que tu ne voulais pas, que tu m'esquivais, et que j'étais trop saoul pour m'en rendre compte, et je m'en rappelle, je me suis assis à côté de toi, et je t'ai narguée quand tu m'as demandé une clope et que j'allumai la dernière, et on l'a fumée à deux, et j'essayais d'attraper tes doigts quand tu me la repassais, et je t'ai demandé si je pouvais t'embrasser, et à mon étonnement le plus sincère, parce que j'étais encore le roi du monde, avant de dévaler l'Hymalaya sur le cul, quelques minutes plus tard, tu as refusé, et l'a répété à ta copine, quelques secondes plus tard, avant d'éclater de rire. Elle était vraiment laide, d'ailleurs.


Je suis parti en pleine descente, les bouteilles sur la table étant toutes vides ou tendaient en plus l'infini vers le vin de cuisine, mais depuis, chaque fois que l'on se croise, on se sourit, et je ne sais toujours pas si c'est une moquerie en souvenir de cette soirée ou n'importe quoi d'extrapolable. Et merde.

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