5 avril 2010

A taliban professionnel, taliban et demi...

Ma mère m'a toujours dit que je pourrais jamais faire d'erreur, que quelle que soit la voie que je choisirais ce serait de l'expérience, du bonus, et qu'avec les progrès de la médecine et puis l'entrée tardive sur le marché du travail je pouvais bien prendre un an de retard parce que c'était comme l'histoire du lièvre et de la tortue et que je pourrais bien gagner. Enfin, j'ai quand même pas fait musicologie, elle a pas voulu, ça menait qu'au chômage, elle disait que les études devaient mener quelque part pour ne pas être du temps perdu. Mais je pouvais pas faire d'erreur, elle a continué de me le répéter. Ma copine aussi a pas arrêté de me répeter ce mot-là quand elle m'a expliqué qu'on était plus ensemble. C'était de ma faute, j'avais trop fait d'erreurs, y'avait des histoires de péché originel, de tacle assassin et de coups de poignards sortis du bas-ventre plantés dans son dos, tout se mélangeait un peu, mais bon ce qui en ressortait était bien clair.


Je suis rentré et j'ai écouté Sharon Jones & The Dap Kings c'est un peu la Motown en 2010 tu vois, et il n'y a pas besoin d'en faire des tonnes, la soul c'est coul.

4 commentaires:

Chloë a dit…

C'est la vie la Motown.

Juliet a dit…

... T'as vraiment voulu faire musicologie Vadim?

Marion a dit…

l'article est bon, l'image est fabuleuse.

Amélia a dit…

Pour l'histoire du lièvre et d'la tortue,comme tout le monde le sait, la tortue sort victorieuse. Mais il n'es dit nul part qu'elle n'a pas fait d'erreur en chemin.
(j'éviterai la niaiserie du "tout erreur est constructive", mais ce n'est pas si con, dans l'fond.)