On entendait Starlight des Supermen Lovers. Je pensais que le prochain morceau pourrait bien être Sweet Dreams, vu les déguisements des gens. Le futur, ça ressemble vachement aux années 80. On s’était fait virer de l’ordinateur après avoir tenté le hold-up pour mettre Killing In The Name de Sebastian.
« Mec, t’es au courant que cette chanson date de quand on était au CM2 ?!
-Grave pas, c’était quand on était en 5ème, en 2002.
-Ca dépend de ton année de naissance hein.
-Ben ouais t’es né quand ?
-En 1990.
-Comme moi.
-Bref c’est pas la question. Le thème de la soirée c’est pas censé être « Futuriste » ?!
-Ben si mais la musique des années 80s, les gens ils aiment, les gens ils dansent tu vois, ils kiffent.
-Hum ouais, mais euh t’as pas des trucs plus genre mieux ?
-Non mais mec faut arrêter, la musique du futur on peut pas l’inventer.
-Ouais enfin c’est pas comme si personne avait sorti de disques depuis ton truc là.
-Ah ben ouais, genre quoi ?
-Putain j’en sais rien moi Uffie, LCD Soundsystem, Ratata...
-Mais Ratatat ILS SONT MORTS MEC.
-Ah ouais, on doit pas vivre dans le même internet. »
J’ai rien contre les années 80. Y’avait même des trucs cools. J’aime bien Etienne Daho même si j’ai que deux chansons de lui sur mon iPod, j’aime bien Taxi Girl, Duran Duran, tout ça. J’aime bien Furniture aussi. 86, le single Brilliant Mind cartonne, bon, il fait 21 dans les charts c’est pas si ouf mais The Wrong People, l’album sur lequel figure le single explose les prévisions de vente et comme la maison de disque fait faillite, elle est rachetée par des connards qui s’en branlent, et laissent crever Furniture obligés de tourner au frais du contribuable anglais au Moyen-Orient et dans ces eaux-là. Au final ils s’en sortent pas mal du tout, y’en a un qui bosse chez Mojo, deux qui font de l’euro-dance ou assimilé, deux qui pigent ou plus pour le Melody Maker (mais si tu connais, I'm gay, Ziggy Stardust), celui de chez Mojo tripatouille les claviers pour jouer au producteur et fricote avec Domino, un écrit des merdouilles pour Guetta, bref ils gèrent. Bref tout ça pour dire que The Wrong People est ressorti cette année, et que voilà, plutôt que de mettre du ska de pédé, faîtes le bon choix.
Dans un autre genre, les deux parigots de Call Me Senor font leur entrée dans le game avec la classe. Leur premier EP est sorti, il est coolos, surtout ce Oh Lala. Deux bonshommes, donc, deux guitares, un synthé et peut-être bien une BAR pour compléter le truc. Leur électro-pop est dansante, on y parle de Steffi Graf (la tenniswomen, cherche pas à googler, y'a aucun rapport avec Kournikova), de son mari et de crack, elle est diablement efficace, intelligente, et c'est plutôt de bonne augure pour la suite.
1 commentaire:
on t'a payé pour parler de call me senor? je veux toucher ma part si oui
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