La Russie dans les relations internationales après 1991.

On arrête les conneries de croisière dans le Nord du Nord, et on revient à des choses plus terre à terre.

Il fait gris, dehors, un ciel de cendre, qui envahit mon cendrier. Ma chemise à carreaux est trop petite, mais je m'en fous, je l'ai payée 3 euros. Sur la table, il reste le jus d'orange du petit déjeuner et je m'en sers un verre.

The Lo-Fi Culture Scene - Catch 22: ces mecs ne vont bouffer personne, mais on retrouve chez eux beaucoup des guitares claires comme un ruisseau de BBC ou Pull Tiger Tail, une voix d'enfant de 14 ans, et des rythmes qui dévalent une pente herbeuse les bras tirés en arrière. De la parfaite power-pop quoi.

Exlovers - Photobooth: je ne sais toujours pas trop quoi penser d'eux. Un nom pareil devrait donner lieu à des cascades de voix brisées par la clope et la douleur, mais non, c'est de la pop sage aux jolies guitares, et j'aime bien ça, c'est vrai, et c'est efficace, et ils seront à Tourcoing pour les Inrocks. Alors, en attendant plus, et qu'ils se racent un peu, se roulent dans la boue, et prennent des mandales qui leur mettront la gueule dans le caniveau, prennent de la bouteille et du coffre, on dira que ça va.

(The) Magic Wands - Black Magic: le The disparaît d'URL à IRL, mais peu importe, Black Magic reste le même morceau funky, clappé, énergique, et shaky comme un cocktail au Harry's Bar. Les guitares sonnent comme du Kills qui auraient appris que faire du bruit n'est pas toujours le mieux, et effectivement, c'est à mon sens, beaucoup mieux. Un soupçon de psyché parfois, des résidus de Madonna dans la lascivité des voix sur Warrior, et dans le synthé vintage tellement fashion ces temps-ci.

Everything Everything - Suffragette Suffragette:Franchement, ça se passe de commentaires, tout ça, tout ça. C'est très bon, et ils ont beau être non signés, la presse UK est déjà relativement admirative de leurs capacités de caméléon.