4 novembre 2009

La vraie vie de Gangster.

Le bruit des touches que je frappe compulsivement, les gouttes de pluie qui s'abattent sur la fenêtre avant de couler lentement comme les larmes que j'aimerais parfois voir sur ton visage lorsque je pars, les sourires des enfants en bas sur le parking, les bouteilles d'eau qui se vident sans bruit, ça paraît certainement triste dit comme ça, mais ça ne l'est même pas. Tu peux toujours penser que c'est toi qui dirige le bateau, il n'y a même pas de bateau pour moi, peut-être un radeau auquel je me suis éventuellement accroché lorsque le vide affectif se transformait en gouffre.