26 décembre 2009

Batard je le veux.

Noël en famille ça a été une sorte d'hécatombe pour la plupart des membres de La Frange, twitter en est témoin, un exercice de sourires, de discrétion, et de tentatives plus ou moins réussies pour remplir son verre de liquide afin de rendre supportable le sourire et l'odeur de crème Nivea de Grand-Mère qui a eu l'intelligence de nous offrir du biff plutôt qu'un livre sur les moeurs Papoues, parce qu'elle, elle adorait ça (true story).

L'album de Delphic, c'est un peu ça, le même topo, la même galère pour descendant de négros. Comme avec Girls et plein d'autres trucs du même acabit au soit disant potentiel aussi hypesque que ta mère en slip sur des skis de Super-Gé Rossignol qui finirait en fait par se vautrer en descendant du télésiège, comme avec le Noël de ta vie où tu recevrais seulement des clopinettes et une clémentine. Donc ouais, Delphic, c'est le barouf pré-2010, et un des flops de l'année pour qui aurait entendu que c'était génial et le truc à écouter, un des buzz qui font pschitt d'eux mêmes, un peu comme Google Wave (il me reste 20 invits à écouler, personne n'en veut d'ailleurs?). On dirait du Two Door Cinema Club neurasthénique, du La Roux sans #meufbonne, beaucoup de bruit pour rien, et ce même si certains titres s'en sortent pas mal. Si vous voulez me faire plaisir, écoutez plutôt le titre de Ricardo Autobahn (via ecrans.fr), qui a le mérite d'être original, lui, et de featurer Bill Murray.

Red Lights - Delphic

Remain - Delphic

The Golden Age Of Video - Ricardo Autobahn (upload win)

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