24 mars 2010

Si on boit du vin arabe et qu'on mange du jambon, est ce que tout se sépare dans notre estomac?


Elle était pleine de promesses cette soirée. Un retour à la normale, à l'année dernière même si la déco a changé et que j'ai dorénavant des plantes vertes et un vrai canapé. Une bouteille au frais et l'autre dans la main pour parler de tout et de rien. Rire aux éclats, critiquer les gens, faire de beaux projets, se dire que finalement c'est chouette de se retrouver. Pas seulement là, mais de se retrouver, sincèrement. Sortir dans les rues, ne pas se formaliser du regard des gens principalement celui de l'Autre (sans citer les noms ça complexe la chose), s'en foutre de tout. Comme le dit la chanson ou je ne sais quoi "les méchants c'est pas nous". A ce stade de l'article je sens bien le pathétique cliché que je suis en train d'étaler. Mais comme Woody Allen le dit dans Whatever Works (que j'ai détesté), les clichés servent parfois mieux la cause que l'on défend. Et puis je n'ai jamais eu la prétention de ne pas être un cliché vivant. La réelle originalité j'aime la regarder chez les autres. Tout était donc bien parti, et puis pourtant la soirée s'est tordue, je me suis retrouvée seule à une table près d'Elle et les autres, sans avoir le sentiment d'être triste ou quoi que ce soit mais sentant bien la distance qui s'était creusée ces derniers mois à ne plus jamais être là. J'ai préféré rentrer. Personne ne m'en voudra.

Everything is made in china - sleepwalking
Here we go magic - Collector

1 commentaire:

Vadim P. a dit…

"Les gens ont peur de se retrouver" ("sur les autouroutes de Los Angeles").

Welcome back.