26 mars 2011

Pimpon


Quand je suis arrivé à Saint-Cast cet été, je voulais m'éloigner de mes habitudes estivales, et je voulais la croiser elle, m'en approcher. Elle était la fille qui m'intriguait depuis des années, mais à qui je n'avais jamais vraiment parlé. Plus jeunes, on s'était croisés à quelques soirées dans des maisons, ou bien au bar en face de l'église. Depuis, ce bar avait fermé, elle avait déserté les soirées dans les maisons. Je l'avais oubliée. Quelques années plus tard j'apprenais qu'elle venait toujours à Saint-Cast, mais fréquentait d'autres gens, des gens qui n'avaient pas forcément de maison ici. Je l'avais recroisée par hasard sur Facebook. Alors, je m'étais attardée sur elle, et j'avais compris sa démarche. Petit à petit, s'éloigner de nous tous, changer de côté de la plage. Quitter la Garde, ses maisons trop grandes et sa population trop coincée, pour l'autre bout de la plage, son centre, ses magasins, sa population plus moyenne, plus Française.

Je ne voulais qu'elle. Saint-Cast avait changé, je me sentais le droit d'y agir à ma guise, d'envoyer bouler mes potes historiques, parce que j'avais de bonnes raisons, je défendais une cause juste. J'avais fait tout le tour de Saint-Cast, de ses maisons et de ses jeunes. Elle était tout ce qu'il me restait d'inconquis. Ce qui m'attirait chez elle, c'est qu'elle ne me connaissait pas plus qu'un autre. Elle avait quitté nos groupes de potes juste avant le moment où j'aurais pu me mettre à lui tourner autour. Depuis quelques temps cette année, on l'apercevait parfois l'après-midi sur la plage. Elle passait sur la digue avec sa bande de nouveaux potes. Rien n'était arrogant dans sa démarche. Elle ne revenait pas ici par provocation, mais par souplesse d'esprit. Elle disait bonjour aux amies qu'elle avait quittées, passait voir Jérôme, le patron du café de la plage, puis repartait, escortée par ses amis à tendances middle class. Elle ne s'en rendait pas compte, mais sa démarche était politique. C'est pour ça qu'elle me fascinait. Grâce à elle, je comprenais que Saint-Cast pouvait être beaucoup plus grand que le Saint-Cast que je connaissais. Je comprenais qu'il y avait d'autres bars, d'autres jeunes, d'autres activités possibles.

Enfin conscient de ça et la voulant à tout prix, j'ai cherché à me rapprocher de son groupe, pour me rapprocher d'elle. C'était évidemment une manoeuvre, mais ça allait, je ne me sentais pas mal à côtoyer ces garçons-là. Je n'étais pas totalement insincère à fréquenter ces nouveaux jeunes. Les pendentifs en fausses dents de requin, les pantacourts, les maillots de bain Rip Curl et les lunettes Oakley, quelque part, j'avais déjà connu ça. Cette nouveauté avait un goût de nostalgie. Pour me rapprocher d'eux, je n'avais pas fait le grand saut tout seul, mais avec un ami. Il était d'accord avec moi, Bianca était tout simplement la plus jolie fille de Saint-Cast. Mais je crois qu'il comprenait à quel point cette fille m'était importante. Il s'inclinait par respect et par intelligence, me la laissait, me laissait faire "tout ça" tout seul. Et puis il y avait d'autres filles dans leur groupe. Bien que la mienne fut de loin la plus belle, la plus visible, celle qu'on remarque tout de suite quand elle se balade en bande sur la plage.

On avait commencé par changer de bar. Un soir, tous bourrés, des amis communs nous avaient présentés les uns les autres, et le lendemain on était revenus touts seuls, comme des grands. Comme des grands ivres. De jour en jour, Bianca s'embellissait. Soir après soir, elle nous emportait avec elle, laissant notre raison à l'abandon, secouée dans le sillage de sa beauté. Cela faisait deux ou trois fois que mon pote Alex et moi les rejoignions en début de soirée. Une fois quelques verres bus et quelques phrases échangées, on retournait dans notre bar habituel, retrouver nos amis. Ça commençait tout de même à jaser dans notre groupe d'origine. On traînait ailleurs, on les avait lâchés pour des beaufs. Mais nous on s'en foutait. On avait cet orgueil qu'ont les gens qui s'accordent enfin le droit de vivre, vraiment. C'est pour ça que ce soir, on avait décidé de suivre Bianca et son groupe jusqu'au bout.

Leur groupe était comme tout groupe, il fallait montrer patte blanche, faire démonstration de certains signes, emploi de certains codes, pour être accepté. Alex et moi avions su jouer ce jeu. Nous avions passé les épreuves implicites, celle du langage, celle des opinions, celle des goûts musicaux. Nous avions su expliquer que si l'on disait "mec" à toutes les phrases, c'était parce que ça nous collait à la peau ; nous avions su leur dire que nous parlions ainsi parce qu'il fallait bien pour parler, choisir un langage, et que nous avions choisi celui de notre milieu. Nous avions su leur expliquer qu'on avait de bonnes raisons de s'en foutre de la misère du monde, nous avions su leur faire comprendre que la misère du monde ne commencerait de nous toucher qu'une fois que nous serions venus à bout de notre propre misère. Ce soir-là d'ailleurs, je me souviens que certains avaient comme découvert quelque chose, avaient été comme émus au plus profond d'eux-mêmes. Comme si une aire s'était ouverte en eux, à leur plus grande surprise. Et nous avions su leur dire que si nous écoutions du rap, c'était parce qu'il y avait une douleur et une puissance dans cette musique qu'on se sentait légitimes de reconnaître. Eux n'y connaissaient rien. Nous ne les avions pas convaincus, mais ils avaient fini par comprendre, et accepter nos goûts. Ils avaient fini par nous accepter tout court. Et toutes ces épreuves au travers desquelles je passais sans rechigner, je les subissais pour Bianca. Je me laissais lentement glisser jusqu'à elle. Tous les soirs, nous parlions tous les deux. On avait commencé par parler de nos amis mutuels, ses anciens amis. On commence toujours par ce que l'on connait. La Garde, le café, le club de plage, nos parents, nos familles. Et puis nous avions parlé de nous. Ces derniers jours, elle s'était dévoilée un peu à moi, enfin en confiance.

C'est la première fois que je viens sur cette plage. J'y suis peut-être allé quelques fois avec mes grands-parents quand j'étais petit. C'est fou tout ce qu'on louperait si on ne suivait pas ses grands-parents étant gosse. La plage est orientée plein nord, bourré, je suis désorienté. J'imagine au loin perdu dans la pénombre, le Fort La Latte, de l'autre côté de la baie. La plage est vide, plongée dans le noir. Il y a sept plages à Saint-Cast et j'ai toujours traîné sur la même, sur le même côté de la même plage. Bianca me montre le chemin, sur la plage, dans ma vie. Je me dis qu'elle a dû passer par les mêmes épreuves que moi lorsqu'elle nous a quittés. Sauf que grâce à sa beauté, ça a dû être plus facile. Et je la vois aujourd'hui, si bien dans ce groupe d'étrangers qui ne le sont plus. Si insouciante, si apaisée. Bianca est idéale. Elle a fait un pas de plus que tous les autres, elle a un jour grandi, pris des décisions, elle s'y est tenue, elle est depuis heureuse. Et je suis fasciné de voir en elle combien les choses parfois s'enchaînent simplement, sans encombres. Quitter un groupe pour un autre, respirer et renaître. Bianca est libre, et je veux la rejoindre. Pendant qu'on boit et qu'on rigole, certains allument un feu. Cette plage est trop reculée, les flics ne passeront jamais pour nous dire de l'éteindre. J'ai l'impression d'être coupé du monde, pourtant je suis chez moi. On s'assoit autour du feu, on se couvre un peu. Minuit a dû passer. Un garçon sort une guitare. Je ne peux m'empêcher de sourire tellement c'est cliché à mes yeux. Mais il se met à jouer, de vieux trucs, des trucs des années 80, voire 70, et tous se mettent à chanter. Ils font ça si bien, ils sont dans leur monde, dans leurs codes ; ils sont invincibles ici sur cette plage. Je reçois un texto d'un de mes amis restés sur l'autre plage. Je ne réponds pas, je répondrai demain, je rentrerai demain. Je veux rester ici, dans ce moment et sur cette plage.

Les heures passent. Nous n'avons pas bougé. Pourquoi aller ailleurs, et qui aller voir d'autre ? Ici, il y a tout, et tout le monde. Cette plage pourrait se détacher du continent et s'éloigner vers l'Angleterre, je ne regretterais rien, je ne quitterais rien de cher. Tout ce qui m'est cher est assis à côté de moi en ce moment même. Quelqu'un a sorti son portable pour mettre de la musique. On se met à danser. Bianca enlève ses baskets et fait l'avion avec ses bras. Ce soir il se passe quelque chose, Bianca comprend comme moi que le groupe m'a adopté. Tout cela reste secret, muet mais pourtant si palpable : la tribu m'accorde son idole, sa déesse et sa reine. Je regarde Bianca, et son visage en pleine nature a l'air heureux. Bianca est une fille heureuse là où elle est, je n'en doute plus. Ce soir, je la rejoins dans son bonheur. Comme si elle y était partie avant moi, comme si elle avait préparé la place, pour elle comme pour moi. Comme si j'avais été retenu le temps de régler certains problèmes personnels. Alors que je pense tout ça, elle semble s'en rendre compte aussi. Elle est ivre. Bianca me parle. Elle me dit en prenant un accent délibérément rustique, "elle est pas belle la vie ?!", je lui souris. Elle pose ses mains sur mes épaules, et m'embrasse. La plage glisse sous mes pieds, le monde pleure dans un feu d'artifice, célèbre ses lèvres contre les miennes. Si, elle est belle la vie.


34 commentaires:

Cauchemardesque a dit…

Grand.

Anonyme a dit…

Bravo.
Ca fait vraiment plaisir.

Anonyme a dit…

on s'y croirait, on sent le sable sous les pieds oui oui oui

Anonyme a dit…

moi aussi je veux que cosmicjokers écrive ici en tant que guest #plzRT

Anonyme a dit…

J'ai trouvé comment trouver les bons posts de la frange. Il faut lire ceux de dim.

Anonyme a dit…

Sérieux, appliquez-vous quand vous voulez faire les haters, on dirait des collégiens là.

Matthieu M. a dit…

L'Anon qui veut Cosmic Jokers sur La Frange : va te faire enculer.

Anonyme a dit…

c'était simplment une proposition, faut pas s'énerver, vous avez bien invité gregoire à écrire ici (alors que vous auriez pas du il écrit très mal, et je trouve qu'elle écrit très bien, et elle est drole, mais vous faites ce que vous voulez bisous

Vadim P. a dit…

Elle écrit pas bien et elle est pas vraiment drôle non plus, mais on va pas rentrer dans le débat.

Anonyme a dit…

Bon je suis pas un mec de La Frange mais je me dis qu'il faut quand même répondre (parce qu'ils ont l'air de s'en foutre) :

Cosmic Jokers est nulle. Pitoyable, pas drôle. Elle se la joue salope underage mais ne sait pas écrire. Tous les gens qui la kiffent tombent dans le panneau, avec son air de fille cool qui avale du sperme parce que c'est TROP SUBVERSIF. Elle a pas encore l'âge requis pour ce genre de chose, il faudrait qu'elle essaye de vivre avant. Juste un peu.

Et le post de Grégoire était plutôt cool, même si pas toujours hyper bien écrit, peu importe. Je préfère 10 posts de Grégoire mal écrits qu'un seul bien écrit de Cosmic Jokers. Parce que les 10 seront sincères.

Bisous La Frange, changez rien.

Anonyme a dit…

t'es con tant que t'as pas compris que cette fille n'est pas juste une 'salope avec son air de fille cool qui avale du sperme', t'es con tant que t'as pas compris qu'elle est en train de nous baiser. la face cachée de l'iceberg; l'iceberg de la communication strategique. vous etes mignons quand vous parlez de subtext mais y'a pa un seul d'entre vous qui lit vraiment entre les lignes. J la connais pas personnellement, elle est p-ê pas celle qu'on pense qu'elle est mais dire qu'elle n'écrit pas bien serait être de très mauvaise foi. ou bien vous n'avez rien lu, vous n'avez pas lu les textes de merde qui circulent sur les internets. period.

lealea a dit…

et sinon, ont les trouves ou les textes de cette chere cosmic fingers hyper subversive de la mort qui tue ?

Matthieu M. a dit…

concrètement, vous venez vraiment sur La Frange pour parler de Cosmic Jokers? :(

Julia a dit…

Cosmic Jokers ou pas, je retiens surtout "le monde pleure dans un feu d'artifice". ça résume pas mal de choses.

Dim. a dit…

Thanks Julia d'en revenir à mon texte. Ouais je suis égoïste mais c'est mon post ici.
Allez vous branler sur Jokers directement sur son blog, je sais qu'en plus ça lui fera plaiz.

Vadim P. a dit…

Désolé Dimou d'amour mais y'a un anon trépané là et je dois essayer de le raisonner. Je pense que c'est toi qui t'es fait baiser en essayant de chercher quelque chose dans ce qu'elle fait. (Ecrire est un trop grand mot)

Cosmic a rien à cacher, y'a pas de face cachée de la lune ou d'iceberg à 80% enfoncé. Vraiment. C'est même pas discutable, si il y avait quelquechose derrière la vulgarité de Sara ça se saurait. Y'a pas de subtext parce qu'elle n'a rien à dire. Je le sais, je l'ai lue. Je le sais je lui ai parlé. Elle n'a rien à raconter et c'est pour ça qu'elle croit que dire "putain" c'est faire de la littérature et que se foutre du style c'est avoir un style.

Elle n'est ni celle qu'elle dit qu'elle est ni celle que tu aimerais qu'elle soit en la lisant, c'est une gosse et rien d'autre. Et je te le répète, elle n'écrit pas bien, parce qu'une phrase sur deux ne veut rien dire. Cosmic c'est que de la gueule.

Désolé de briser tes rêves Cendrillon.

Anonyme a dit…

C'est drôle que vous soyez aussi sensibles sur le sujet, vous invitez un mec qui est le parfait reflet de tout ce qui s'écrit ici (si bien qu'en le lisant j'ai tout d'abord cru que c'était un mauvais post de Vadim) et dès qu'on parle d'un peu d'originalité, vous flippez. Ce qui bloque avec Cosmic Jokers c'est qu'elle dérange cent fois plus que vous tous réunis, elle écrit des trucs grandiloquents, ça pue le désespoir adolescent et pourtant ça marche, ça marche parce que c'est insituable. Cette meuf, on sait pas qui c'est, à peine d'où elle vient ni le degré de véracité de ce qu'elle dit, on s'en tape y a un flux de vie énorme et à la fin on se demande comment on a fait pour kiffer un texte qui commençait si mal. Elle fait de la fiction, de la vraie avec une putain de force de scansion. Pendant ce temps là sur la frange on ressasse avec plus ou moins de talent les mêmes trucs, les mêmes filles et les mêmes déboires. On entend tellement parler de vous les mecs, qu'on peut imaginer vos bites en vous lisant.
J'aime bien vos articles, sérieux (j'ai même rien contre Vadim qui est sans doute le plus doué) mais je trouve pas non plus inconcevable que certain réclament cette fille qui nous donnerait juste un peu de nouveau.

Vadim P. a dit…

En fait on l'a pas invité à proprement parler, mais c'est bien parce qu'il reflète ce qu'on aime ou fait qu'on l'a publié ce texte et les maladresses de l'écriture étaient à mon sens largement compensées par l'intention.

Je flippe pas pour ma part, je trouve pas CJ originale. Il y a rien d'original à dire bite et baise-moi, au contraire. Il y a rien d'original à vouloir faire un road trip au States en écoutant Dylan. Il y a rien d'original, tout ça est cliché et c'est pire si on est convaincu de l'inverse. Cosmic dérange personne, à part ma mère si elle la lisait, et dérangé ma mère c'est bon j'ai fait. Et personnellement je m'en branle de la fiction, je veux que ce soit vrai, donc par définition la vie qu'elle s'invente ou qu'elle brouille m'intéresse pas.

Le flux de vie c'est de dire "putain"? Okay. Et j'en veux pas de Joker parce que j'aime pas, tout bêtement. T'as le droit de pas être d'accord, mais je trouve ça mauvais, c'est tout.

Vous pouvez la réclamer, même faire une pétition, ça n'arrivera pas.

(Mais c'est pas pour ça qu'on veut pas d'une autre meuf bonne sur la frange, on est opé, juste, pas elle.)


(Enfin on ferait mieux de parler de ça en privé je crois)

Anonyme a dit…

Ouais, au final c'est peut être juste d'une fille qu'on veut (j'ai pas oublié jntn c'est juste que ses posts sont vraiment rares). Un discours qui équilibre un peu votre vision des "meufs bonnes" la plupart du temps mystérieuses et muettes quand elles sont pas méprisables.
Commentaire féministe, je sais.

Anonyme a dit…

alors juste histoire de mettre fin à t ça, je voudrais quand meme applaudir le mutisme de la concernée face à votre débat, stérile et inutile. donc cosmic joker ou pas, cela prouve néanmoins une très grande maturité d'esprit, car oui il faut le dire, on ne sait mrme pas tout ce qu'elle pense de ça, on ne sait pas si cette fille accepterait d'écrire si on le lui demandait, on ne sait pas pourquoi vadim parle de cette fille et que ça sonne... mal, étrangement mal, on ne sait pas pq tu parles d'elle comme si ça allait te sauver la vie, encore une fois on ne sait rien de ce qu'elle veut, si ça se
trouve elle ne lit meme pas votre blog, ou n'est simplement pas au courant de ce qui est en train de se passer.
de toute façons, on est tous d'accord pour dire qu'elle ne laisse pas indifférent, qu'à 17 ans, ne pas laisser indiffrrent c'est grand. et pour les "putain"
et la vulgarité , j'ai bien peur de te décevoir mais il suffit de comparer ses premiers textes au dernier pour remarquer une amélioration du style et des
progrès significatifs, je n'écrivais pas comme ca quand j'avais 17 ans, je n'arrivais pas à parler de Paris (tanger dans son cas) avec autant de précision dans les mots, autant de sincérité et d'émotions. ce texte sur tanger (par ex) était vraiment beau et sincère, personne ne peut le nier.
a bon entendeur, salut.

Jade D. a dit…

ouais, on veut des filles.

Vadim P. a dit…

ouais on s'en fout de l'avis de cosmic et non ça devrait pas l'intéresser d'après ce que j'en sais.

j'en parle parce que ça me casse les couilles qu'on me parle d'elle autant que ça me les brise d'entendre parler de marc lévy tu vois.

ouais, matthieu a 17 ans, j'écrivais quand j'avais 17 ans, et je crois pas que je laissais indifférent: COOL, ça veut rien dire, le public est stupide. J'ai bien peur de te vexer, mais j'ai relu ses deux derniers textes et c'est toujours nul, plein de putains inutiles et de figures de styles mâchées et remâchées.

Léa. a dit…

Bon, bah sinon, Dim, de la part d'une anonyme de plus : écris davantage si tu peux parce que c'est toujours aussi bon.

Adelythe a dit…

Sérieusement, anonymes et bloggers de la Frange, où peut-on trouver le blog de cette demoiselle ? Juste histoire de se forger son propre avis et de comprendre de quoi cause ce débat - qui me paraît stérile étant donné que les uns comme les autres sont campés sur leurs positions.

Bisous

PS : j'allais oublier : chacun pense ce qu'il veut de ce dont il a envie, inutile de vouloir que tout le monde pense comme soi. A bon entendeur, salut !

Guillaume a dit…

Je m'en tape de votre débat, je suis là juste pour dire à quel point Vadim est con. Cette histoire sonne comme un combat d'ego, un combat à la con pour savoir qui a la plus longue bite. Et je suis d'accord avec ceux qui disent que ce débat est stérile, la meuf elle est pas ici, elle est surement en train de se marrer derriere son écran tellement c'est puéril, t'es plus un gosse vadim, et arretez de pourrir le texte de dim franchement.

Vadim P. a dit…

Hey Guillaume: tu peux venir me sucer parce que j'ai pas lance ce denat, donc bisous.

Et si elle est pas ici je vois pas pourquoi elle se marrerait btw. Bisous bis.

Et si, je suis un grand enfant.

Anonyme a dit…

http://cosmicjokers.blogspot.com/ pour ceux et celles qui demandent

Anonyme a dit…

BTW, vous faites chier tout le monde avec vos débats de merde.

Anonyme a dit…

J'avoue putain, la frange ça serait mieux si vous copiez collez des communiqués de presse et désactiviez les commentaires.

Adelythe a dit…

Bon, c'est vrai que c'est un peu chiant, ces débats (même si moi j'me marre bien en vous lisant, et puis ça m'occupe), je suis contre la suppression des commentaires. Ce serait un peu froid sinon, s'il n'y avait pas les réactions des lecteurs ! Et puis même si on n'est pas d'accord, je trouve ça plutôt intéressant de les lire, j'y apprend généralement toujours quelque chose ! (sur l'auteur du commentaire ou une référence, etc. ...)

Et puis si plus de commentaires, on leur dit comment qu'on les aime, à La Frange ? (même si bon, c'est pas toujours agréable de se sentir regardé de haut - pour ne citer personne ;))

ON VOUS AIME ! (gardez les commentaires !)

Bisous

Anonyme a dit…

hahahah le mec qui la compare à marc lévy et qui se sent trop frais quoi. Autant je respecte tout à fait ton avis, autant je trouve que la comparaison n'a pas lieu d'être, en tout cas j'ai entendu des gens comparer son écriture à la tienne et on sait déjà ce que t'en penses mais moi je dirais plutot que son style d'écriture ne peut etre comparé à aucun autre dans le blog game ou ailleurs, c'est pour ça que je soutiens l'avis de l'anon qui parle d'originalité. Originalité, sincérité et bon style d'écriture, il y a. après l'inviter à écrire ici en tant que guest, c'est à vous de voir et au fond tt le monde s'en bats les couilles c'est pas comme si elle allait écrire au new york times.

Anonyme a dit…

et sinon, ce texte, vous en pensez quoi?

Vadim P. a dit…

Ouais et moi j'ai entendu des gens dire que je serai Prix Nobel, serieux les gens. Arretez de vouloir en debattre putain, j'aime pas ce qu'elle fait et elle sait pourquoi, vous la verrez pas ici quand bien meme vous me paieriez (la j'en chie), get over it.

Anonyme a dit…

Le Prix Nobel de la connerie, pourquoi pas (no offense). Et sinon on peut être amoureux de Dimitri, Sara et Matthieu en même temps ou est-ce que je risque la prison?