25 juillet 2017

Tu n'arriveras jamais comme le feat avec Cosmic Jokers



Je suis apaisé. Ce matin, comme hier, je me suis levé face à la mer. C’est difficile, lorsque l’on a grandi si près des embruns, d’apprendre à vivre dans la grisaille. Il me faut mon soleil, mes tartines et mon Nutella. Je vous laisse volontiers la go du Vénézuela. De ce côté aussi, je suis apaisé.

Rien n’était vrai. Rien de tout ce qui a été écrit ici. Je ne dis pas que rien n’a été vrai à un instant T. Je dis simplement qu’aujourd’hui, pour moi, rien n’était vrai.

« Me contenter de ce que j'ai pour une fois, faire la paix avec moi-même. Avoir un coeur fait de guimauve et de sang. L'écouter me dire que je suis le meilleur pour elle, et ce pour le plus longtemps possible. » 

Le 15 novembre 2010, j’écrivais ici des mots qui, aujourd’hui, prennent tout leur sens. C’est marrant comme, parfois, on peut être bon, quand on est ado. 

PNL - Je vis je visser

Longtemps, j'ai écrit sans vraiment comprendre ce que j'écrivais. Bien entendu, je savais ce que je voulais dire, mais je ne comprenais ce qui était réellement derrière ces mots, derrière ces maux. C'est tellement facile de parler d'amour lorsque l'on n'aime pas vraiment, lorsque l'on pense simplement que l'on aime. 

Aujourd'hui, il est bien plus difficile de mettre des mots sur ce que je ressens pour celle qui fait ma vie que pour celles que je pensais importantes. C'est beau, c'est grand, certes. C'est beau, c'est grand, bien plus que quand je pensais que c'était beau et grand auparavant. C'est tellement fort, plus fort que tout, tellement fort que ça en devient difficile à expliquer.

Notre amour est comme un étendard, un truc que je porte au dessus de ma tête et arbore aussi haut que possible. On a traversé, on traverse et on traversera des champs de bataille qui ne sont même plus effrayants, puisque l'on est ensemble. Chaque jour, quand elle m'embrasse, le monde pleure dans un feu d'artifice, célèbre ses lèvres contre les miennes. 

Aujourd'hui, je suis plus fort, plus grand, plus fier. Elle est belle la vie. Dim l'a écrit et il avait, comme toujours, raison.


Je m’en vais, dit Dimitri, je vous quitte. Je vous laisse tout mais je pars. C’était en 2010, 2011 peut-être. Depuis, plus rien n’a jamais été pareil ici. 

Aujourd’hui, alors que de l’eau a coulé sur les ponts (pouvait-il seulement en être autrement ?), nous sommes revenus, un peu indécis. Comme un groupe has-been en tournée de reformation. Car il restait des choses à dire, des choses à montrer. Car on en avait envie, tout simplement. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a eu du mal à remplir les salles et à faire lever les foules. Et alors ? Le plaisir de jouer ensemble, les chaussettes baissées et les bras levés, est le plus important.

Une pensée chaleureuse pour tous ceux et celles qui ont fait de La Frange ce que La Frange a été.

Fin de la tournée (pour moi du moins). Que la famille.

Lisez Earnest. Nous serons TOUS dans le prochain numéro, qui n’aura pourtant rien d’un jubilé. Une page se tourne, back cover, un nouveau livre s’ouvre. J’ai relu certains livres plusieurs fois.

3 commentaires:

Vadim P. a dit…

T'ES BEAU

Anonyme a dit…

Du coup là on sait plus si c'est toi ou Dim le meilleur

Anonyme a dit…

du coup elle devient quoi cosmic jokers? j'ai entendu dire qu'elle est devenue hypra bonne?