18 octobre 2009

Les particules sur les petits pulls, c'est pas des pellicules.


Je me réveille sans sursaut, mais en sueur, constaté-je quelques secondes plus tard. Nulle créature à mes côtés dans mon lit pour me prendre dans ses bras, je me résigne alors à me lever. Le soleil commence à pointer, je laisse tomber mes projets de sommeil et me prépare un café. Pendant que je m'allume une cigarette sur le balcon, goûtant la bise matinale d'un hiver qui s'annonce immaculé, j'observe la nouvelle réclame sur le panneau publicitaire au coin de la rue. C'est le joli minois d'une caucasienne aux épaules trop fragiles qui s'y étale aujourd'hui, innocent et virginal. Je me laisse aller aux rêveries adolescentes ; ma nouvelle compagne des prochaines aurores reste immobile pendant que je l'imagine sur mon canapé, odieuse et délicate comme ce courant d'air gelé qui vient s'immiscer dans mes poumons, pour ressortir en volutes de fumées.


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